Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par apprenti sorcier, écrit le 01/11/2016 à 17h44
j'ai repris hier votre video "les mineurs"
vous avez dit que pratiquement on utilisait jamais l'accord du 3ième degré en majeur car trop faible et surtout ayant comme quinte la sensible (excepté la musique Fauréenne).De mon côté, analysant plusieurs chorals de Bach je note par exemple que dans le choral 8 "Nun lob, mein Seel, den Herren" le chiffrage commence par I, VI, III, IV 7,+4,I 6.... , je pourrais citer d'autres exemples.
La plupart du temps, le degré III est précédé du VI et je note que le degré III a la fonction d'accord de passage. Dans un autre cas le degré III n'est pas un vrai accord car il y a appoggiature. Voilà l'état de mes observations et de mon point de vue.
Merci encore pour la richesse musicale que vous nous transmettez.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 03/11/2016 à 11h53
Bravo pour toutes ces observations.C'est bien sûr au contact des textes que l'on progresse et je ne peux qu'encourager à les observer de plus attentivement possible, ce que vous faites.
Une petite remarque complémentaire: l'accord du IIIème degré est souvent, c'est le cas que vous citez, une imitation de l'accord de dominante. Ici, on est en La majeur. L'enchaînement VI-III est un peu, comme I-V en fa# mineur. Bien sûr, on est bien en La majeur. En fa# mineur l'accord de do# aurait été majeur, avec un mi#, ce qui n'est pas le cas. Mais c'est tout de même une analogie de l'enchaînement tonique-dominante.
On le trouve dans le fameux canon de Pachelbel.
Merci pour votre message
Jean-Louis Fabre

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