Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Unité 8.2 - Enchaînements avec septièmes de dominante - Vidéo pratique

Observation d'enchaînements de septièmes de dominante dans deux oeuvres : Buss und Reu, extrait de la passion selon Saint Matthieu de Bach (BWV 244), et le 2ème mouvement de la sonate au clair de lune de Beethoven (op.27, n°14).

Sources

Bach - Passion selon Saint Matthieu, n°6, Aria, Buß und Reu, BWV 244
- source audio : https://www.youtube.com/watch?v=zZOQPghZN30
- interprète : Octopus Chamber Choir & Le Concert d'Anvers dirigé par Bart Van Reyn, mezzo Clare Wilkinson
- source partition : http://javanese.imslp.info/files/imglnks/usimg/6/62/IMSLP00934-Bach_StMatt1.pdf
Sonate au clair de lune n°14, op.27-2, mvt 2
- source audio : https://www.youtube.com/watch?v=65VFeqgKLPM
- interprète : Valentina Lisitsa
- source partition : http://javanese.imslp.info/files/imglnks/usimg/1/19/IMSLP51726-PMLP01458-Beethoven_Werke_Breitkopf_Serie_16_No_137_Op_27_No_2.pdf

6 commentaire(s)

Par Kek, écrit le 20/03/2020 à 00h20
Ah oui vous avez bien précisé que le si dièse est bien la sensible de do dièse mineur, donc on change bien de tonalité n’est ce pas ?
Par Kek, écrit le 20/03/2020 à 00h10
Bonjour, et mille merci pour ces cours si précieux.
Je viens de finir le 1er exemple (le Bach) et vous ne parlez que de fa dièse mineur. Mais le fa dièse à la basse en + 4 ne veut pas dire nécessairement que c’est un accord de 7eme de dominante (dont la fondamentale serait le sol dièse, et donc la tonalité serait alors do dièse ? Idem pour la suite on glisserait de quinte en quinte en changeant de tonalité, comme expliqué dans le cours ? Merci de m’éclairer ! Et pardon si la question semble par trop absurde ou évidente.
Par Matamiree, écrit le 15/03/2019 à 18h27
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Par Balbino, écrit le 20/04/2016 à 06h11
Merci beaucoup pour cette incroyable classe.
Par Antoine, écrit le 29/04/2015 à 16h59
Bonjour Monsieur Fabre, et merci pour vos cours en ligne.
Sur le second exemple (sonate de Beethoven), ne trouve t-on pas des octaves successives, formellement interdites ? Peut-être le Maître bénéficie t-il d'une exemption ?
Par ailleurs, y a-t-il une unité de vos cours consacrée aux cadences ? Je sais que vous avez déjà évoqué la cadence parfaite ainsi que la demi-cadence (repos sur dominante). Les autre cadences sont-elles évoquées ailleurs ?
Merci.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 02/05/2015 à 18h00
Bonjour, et merci pour cet intérêt attentif et soutenu aux vidéos.
Vous avez raison de poser cette question, mais attention! ici, il ne s'agit PAS DU TOUT d'octaves consécutives. Il est très important de bien comprendre cet aspect. Il y a octaves consécutives quand deux voix, qui font entendre une succession d'intervalles divers ( deux tierces, une quinte, une sixte, etc... par exemple) font entendre deux , ou, pire , trois octaves successives. La diversité des intervalles montre bien qu'il s'agit de deux voix DIFFERENTES, chacune poursuivant son chemin mélodique propre. Alors bien sûr, ces deux voix, dans l'écriture tonale classique, ne peuvent en aucun cas faire entendre deux octaves consécutives, pas plus que deux quintes justes d'ailleurs. Mais ici, c'est tout autre chose dont il s'agit. Comme vous le remarquez, il n'y a que des octaves! Il ne s'agit donc pas de deux voix, mais d'une seule et unique ligne mélodique, que le compositeur "épaissit" avec ce qu'on appelle "octaviation", et que dans l'orchestration on appelle souvent "registration". En effet, dans l'orchestre, un motif joué par les violons par exemple, peut être doublé à l'octave supérieure par les flûtes. Ce ne sont pas des octaves consécutives mais un épaississement d'une seule ligne mélodique. On trouve cela presque toujours pour la basse, souvent jouée par les violoncelles, et renforcée à l'octave inférieure par les contrebasses. Au piano, le renforcement de la basse, c'est la basse en octaves, si courante chez Beethoven, comme toute la basse du premier mouvement de la sonate en do# mineur, "clair de lune". J'espère vous avoir éclairé, n'hésitez pas à me solliciter à nouveau en cas de doute.
En ce qui concerne les cadences, oui, j'en parle un peu partout (parfaite, imparfaite, rompue, plagale, demie-cadence). Je vais dresser un petit bilan des endroits où elles sont évoquées et je vous en ferai part très prochainement.
Encore merci de votre attention, et bon travail!
bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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