Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Unité 3.2 - Choral 2

Deuxième choral de la méthode, en La majeur.

- 0:00 : choral 2 en La majeur, présentation ;
- 2:05 : écriture de la basse ;
- 13:25 : réalisation à 4 voix ;
- 21:10 : deuxième version ;
- 34:40 : troisième version.

14 commentaire(s)

Par Pianistinconnu, écrit le 19/10/2017 à 12h05
Bonjour Monsieur,
j'ai bien travaillé sur cette vidéo et tout est clair pour moi. Je vous en remercie. Après avoir joué, rejoué les versions proposées ( également écrites pour un quatuor ) par hasard, dans la réalisation n°2, mes doigts ont joué un ré# à l'alto au lieu du ré bécarre ( mesure 1 - 2ème temps : do - ré en croches puis mi en noire ) j'ai trouvé cela joli et je pense que c'est bien un accord chiffré +6 / 3 ( fa# - la - ré# mais sans le si ) mais dans ce cas, comme vous ne l'avez pas proposé je me demande si je fais une erreur d'écriture ou pas ?
merci de votre réponse,
très cordialement,
Par jeanlouisfabre, écrit le 19/10/2017 à 18h54
Bonjour,
votre suggestion est tout à fait correcte. Il s'agit en effet d'un accord chiffré +6/3, c'est-à-dire un emprunt à la tonalité de la dominante mi majeur.
De ce fait, l'accord de fa# mineur joue le rôle d'accord pivot: il est à la fois l'accord du VIème degré de La majeur et l'accord du IIème degré de mi majeur.
Votre suggestion est particulièrement bienvenue, car on a alors un enchaînement II-V, ou plutôt VII-I en mi majeur, ce qui est très naturel et expressif, bravo!
bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par apprenti sorcier, écrit le 16/11/2016 à 11h09
bonjour,
à la minute 4 vous présentez l'enchainement en la I,IV/6 avec saut de quarte au soprano. Vous avez signalé que cette forme d'enchainement se retrouve avec le couple V,I/6. On pourrait étendre la formule pour les degrés secondaires par exemple VI, II/6 et III, VI/6.Ces derniers enchaînements sont ils utilisés en pratique?
merci

Par serge ribardière, écrit le 23/02/2016 à 22h00
Bonsoir Professeur,
Je vous remercie de votre réponse.
Bien entendu, loin de moi l'idée d'interdire à une mélodie de commencer sur dominante (qu'elle soit, d'ailleurs, anacrouse ou non). Simplement en chantant la mélodie du choral il me semblait que le mi "sonnait" plutôt comme anacrouse et que le do# final comme une syncope et, du coup, du fait de ces deux impressions ressenties, il me semblait que les barres de mesure n'étaient pas à leur place, d'où ma question, dont je vous demande de bien vouloir pardonner le caractère subjectif. Par ailleurs, pour répondre à votre question, il s'agissait du 1er renversement de l'accord de dominante avec sol# à la basse, mi au ténor et si à l'alto le tout suivi de l'accord de tonique à l'état fondamental.Mais, ce faisant, je n'ai pas vu le saut de 4te au soprano, maladresse de débutant, sans doute. D'où la très grande utilité des cours que vous nous dispensez très généreusement et dont je vous remercie encore. Bien cordialement. Serge Ribardière
Par serge ribardière, écrit le 19/02/2016 à 18h31
Bonjour professeur,

A l'écoute de la mélodie du choral, mon oreille de musicien a cru déceler une sorte de levée sur la première note (mi) et une syncope sur le do final.
Du coup j'ai opté pour un accord de dominante renversé pour harmoniser ce mi et j'ai continué la basse avec la-si-la sol blanche et la blanche. Cette harmonisation est-elle possible ?
Plus généralement, si l'on mettait une barre de mesure après le mi précité et une avant le ré est-ce que cela aurait une influence sur l'harmonie qui pourrait alors s'en trouver changée ? J'espère que ma question vous paraîtra pertinente et j'en profite pour vous remercier chaleureusement pour vos cours, très bien réalisés et mis à la portée du plus grand nombre. Très cordialement. Serge Ribardière

Par Jean-Louis Fabre, écrit le 23/02/2016 à 20h01
bonjour,
votre remarque concernant le statut d'anacrouse du mi initial est très intéressante. Cette remarque m'a déjà été adressée dans le passé, à propos d'autres textes commençant par dominante-tonique sur le premier temps de la mesure. Je comprends très bien que vous ayez plutôt une sensation d'anacrouse, c'est en effet très musical, mais il existe quand même des mélodies commençant par une dominante qui n'est pas une anacrouse. Attention, cela voudrait dire, si on veut qu'elle soit anacrouse, qu'une mélodie "n'a pas le droit" de commencer sur dominante. Prenons par exemple le thème initial de la sonate opus 26 de Beethoven, en lab majeur, on a dominante-tonique sur le temps, certes précédée ici de l'anacrouse. Par ailleurs, je pense que le déplacement de la barre de mesure, tout à fait envisageable pour le début de la mélodie, mais la modifiant profondément, poserait problème dans la deuxième mesure, où le do# final, note de repos, se retrouverait en syncope, et d'autre part, le si sur 4ème temps, suivi du ré sur premier temps, tous deux appartenant à la même harmonie de dominante, constituerait ce qu'on appelle la "syncope d'accord".
Je ne comprends pas quel état de l'accord de dominante vous suggérez pour le mi initial. Pourriez-vous me le repréciser?
Si vous avez un sol# à la basse en dessous du si (5ème note du chant), il est intéressant de voir que ce si pourrait tout aussi bien être une blanche tout comme la basse sol#, le do# ré n'étant que l'adjonction de la septième de l'accord, ici quinte diminuée. Ce qui n'engage pas à modifier la place des barres de mesures.
Merci de votre attention, j'espère vous avoir apporté quelques éléments de réponse.
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par apprenti sorcier, écrit le 18/02/2016 à 00h32
bonsoir,
à la minute 34, utilisant en premier le schéma B vous mettez un sol dièse à la basse entre la et fa dièse. Or on ne peut pas dire que l'accord sol dièse, la , do dièse ,mi soit particulièrement consonant, je sais bien qu'il s'agit d'une note de passage mais quand même, bien sûr sur un piano les noires perdent un peu de leur sonorité sur le deuxième demi temps, mais j'ai quand même un doute. Par contre je suis ok pour le sol bécarre de la version A.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 18/02/2016 à 20h30
Bonjour,
merci de votre commentaire. Je trouve cette question justement intéressante. On peut effectivement être un peu dérouté de cette note de passage, qui serait éventuellement mieux acceptée en mineur (mélodique descendant), mais ce frottement de demi-ton a sa beauté. On en trouve un bel exemple dans la troisième suite pour orchestre de Bach, en ré majeur, dans l'aria. Les cordes tiennent l'accord de tonique ré majeur, et la basse ré descend tranquillement sur le do#. C'est une pièce vraiment magnifique, et là, ce frottement est particulièrement expressif, et c'est le même enchaînement I-VI. Dans un contexte différent, c'est un peu la situation de la 8ème mesure du premier prélude du Clavier bien tempéré, en ut majeur: l'accord de do majeur qui fait suite à celui de sol majeur se place sur la basse si, et d'ailleurs, les deux notes, si do, sont des valeurs longues. Quoi qu'il en soit, encore merci pour votre message, il permet de souligner cet aspect et d'y porter une attention particulière, ce qui est toujours une bonne chose.
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par jeandarverne (jeandarverne@gmail.com), écrit le 08/02/2016 à 15h29
Bonjour,
Ma question concerne la troisième version. Peut-on envisager d'enrichir l'accord 6/4 en faisant sonner un ré au ténor sur la partie faible du 3e temps (le ténor serait donc sol#, la, si, ré, do# - ce qui ferait un accord +6) ?
Merci.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 08/02/2016 à 18h27
Bonjour,
oui, très bonne remarque en effet. Ce serait même une très bonne chose. On pourrait même, c'est vous me suggérez cette autre forme, avoir directement un ré, donc l'accord +6, directement sans passer par le si. Le ténor aurait donc le saut de quarte la ré (ténor: sol#, la, ré, do#).
Merci de votre contribution.
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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